jeudi 2 janvier 2014

12 ans, fauché par une voiture


Quand je pense que c'est le prochain secteur de ma fille (Sr HUNTER) et qu'elle circulera à vélo...ça craint.





Jeux video violents : La dépêche du 31 décembre 2013






La polémique sur les jeux vidéo violents a été relancée par une vidéo française sur YouTube, où l’on voit un enfant de 11 ans pleurer de joie en recevant le jeu Grand Theft Auto V.


 

 

 

La bande-annonce du jeu en question





 Ce jeu est bien loin de ce qui se faisait il y a quelques années... Comment ne pas se laisser embarquer par l'aventure ? Prenez garde, rien ne vaut une bonne balade à bicyclette ou jouer avec son pistolet en plastique et son talkie-walkie... (souvenir d'enfance).


Cyberdépendance...

 ... l'addiction du siècle

Entretien entre 2 psychiatres et l'observatoire Terrafemina

L’addiction sans toxicomanie

 

L’addiction sans toxicomanie 


Psychiatres et addictologues à Paris, les docteurs Dan Véléa et Michel Hautefeuille ont co-écrit Les addictions à Internet publié aux éditions Payot,  pour mieux identifier les différentes formes de dépendance à Internet.


Terrafemina  : Comment peut-on être accro sans drogue ?

D.V. : L’addiction sans toxicomanie commence dans les dépendances naturelles : la dépendance à la mère ou la dépendance à la masturbation par exemple. L’addiction comportementale a été théorisée en 1945, pour les accros au travail. Dans toute addiction, la réaction du cerveau est la même : le comportement ou le produit en question envoie des charges de DOPAMINE, molécule du plaisir, et de SEROTONINE, deux substances toujours impliquées dans les phénomènes de dépendance.



http://img35.imageshack.us/img35/1229/cyberdepgagsecunews.jpg


TF : Les comportements des adolescents sur Internet inquiètent les parents. Mais est-ce justifié ? N’est-ce pas le même débat que pour les « télévores » dans les années 90 ?
D.V. : Il faut faire attention et rester cohérent sur ces questions. En tant que spécialistes, nous ne devons pas dramatiser ni banaliser ces comportements. Certains jeunes présentent une fragilité dans la construction de leur moi, et dans leur processus identitaire, c’est un terrain propice à la dépendance. Il y a aussi des gens qui n’avaient aucune prédisposition mais qui tombent dedans à force de pratiquer. L’addiction est souvent la manifestation d’un dysfonctionnement de la relation parents/enfants, il est essentiel de maintenir la communication et le lien familial pour éviter ou reconnaître ces problèmes.



Reconnaître la cyberdépendance

 

Reconnaître la cyberdépendance 


Comment peut-on identifier un comportement addictif ?








Il y a un facteur très révélateur : le temps. Si votre fils passe plus de 5 heures par jour, voire toute la nuit sur son ordinateur, il faut peut-être y regarder de plus près.

Le deuxième facteur est l’intensité de ce comportement. S’il ne fait que ça, se replie sur lui-même et se désintéresse du monde réel, on peut s’inquiéter. Il y a là certainement une souffrance à prendre en compte.

Ensuite une addiction à Internet peut entraîner des troubles de la personnalité et des troubles du sommeil que l’on peut repérer.

 

Être cyberdépendant : est-ce un vrai problème ?

 

Selon l’OFCOM, autorité de régulation des télécoms au Royaume-Uni, ce type de dépendance touche tout particulièrement les utilisateurs de smartphone, 81% d’entre eux gardant par exemple leur mobile allumé en permanence, jusqu’au lit – même si c’est peut-être juste pour sa fonction «réveil matin»… Plus inquiétant : ce seraient les jeunes, voire les très jeunes les plus touchés, à l’instar des Coréens du Sud de 12 à 15 ans, dont 11% de la population serait atteinte de «nomophobie»…

http://us.cdn1.123rf.com/168nwm/jjesadaphorn/jjesadaphorn1312/jjesadaphorn131200087/24678895-fille-dormant-avec-le-smartphone-dans-le-concept-de-t-l-phone-intelligent-d-pendance-vector-illustra.jpg

Population en Corée du Sud en 2012  : 50 millions

11 % représente 5 500 000 personnes atteintes de "nomophobie".



Mais est-ce vraiment une maladie ? Et est-ce si grave ?

Quoi qu’il en soit, selon Roland Jouvent, professeur de psychiatrie à l’université de Paris 6, on aurait tort d’ignorer le problème.

Comme il l’explique, «une communication humaine est un échange cognitif et émotionnel. Le corps y joue le rôle d'un régulateur de l'esprit. Il envoie notamment des signaux pour le calmer. Or, les nouvelles technologies empêchent cette régulation corporelle de l'activité psychique. Elles empêchent de connaître l'état de celui qui envoie le mail. Il n'y a plus de régulation par l'émotion partagée.» Aussi, «les échanges habituels entre deux personnes sont une communication autonome, implicite, non consciente, rapide et économique en énergie, alors que les mails sont un traitement contrôlé de l'information. Les mails incessants sont dévitalisés et quantitativement inhumains. Cette saturation de l'information est cognitivement harcelante. Elle implique deux cerveaux qui s'emballent, sans frein. Et plus on est fatigué, moins notre cerveau est capable de traiter l'information, plus on se surmène. C'est un cercle vicieux qui peut favoriser le burn-out.»




«Sans portable... insupportable ?», film sur le thème de l'addiction au mobile, réalisé en 2010 par des jeunes de la maison de quartier de Goise à Niort… avec un smartphone !

TENTATIVE DE DECONNEXION

Etude de cas n°4

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixwixvAWYAhON5Mqt094J67DWCSQjVDKm4pkfNO6ULfOsPubPO2gglfcHDPmN7h5yfJKcQzNS_DEXBoFJbRVPNTFpA69GIMFk8LZfMUTRyWyA0gk8YhpbrwYJbyWagUytGVL7dzTPnN-o/s320/Logo%252BPierre%252BFinal.png 

 

 Ce que mes enfants ont demandé comme cadeau pour Noël :

- Enfant 1 : une DS et un pistolet et une voiture téléguidée.

- Enfant 2 : une tablette, une robe de princesse et une poupée "Monster hight"

- Enfant 3 : Un seul cadeau : une tablette "Monster Hight" s'il te plaît, c'est ce que je veux par dessous tout. (son téléphone portable est inutilisable)

- Enfant 4 : rien du tout mais j'ai perdu mon vini, tu pourras m'en acheter un autre ?

(les vœux ont été énumérés par ordre d'importance)

 

Ce qu'ils ont eu :

- Enfant 1 : une DS et un pistolet et une voiture téléguidée.

 

 

 

- Enfant 2 : une tablette, une robe de princesse et une poupée "Monster hight"

 

 

Voulant minimiser au maximum la perte de temps sur tablette et l'addiction à tout ce qui est jeu ou autres distraction excessive, je décide de ne pas leur en acheter.

 

- Enfant 3 : un téléphone portable, smartphone

- Enfant 4 : un téléphone portable, smartphone

 

 

 

Pour les deux autres enfants, à cause d'une promotion exceptionnelle, je me suis laissé tenter et pour faire d'une pierre, deux coups, un téléphone portable était ce qui était le plus approprié.


 

Devant ce nouveau gadget portable offrant de nombreuses possibilités :

- téléphonie,

- accès à internet,

- appareil photo et caméra,

- lecteur de musique

- écran tactile

 

Toutes leurs journées sont remplies. Ils ne perdent pas de vue leur téléphone. Il les accompagne à table, à la douche, au lit, veille à ce qu'il soit chargé constamment. Ils téléchargent de nombreuses applications, entre autres des jeux et deviennent complètement déconnectés de ce qui se passe autour d'eux. Une phrase qui revient souvent : "il faut nous laisser le temps de découvrir notre téléphone".


L’angoisse d’être déconnecté augmente au fur et à mesure que notre téléphone mobile devient indispensable. Avec des smartphones toujours plus sophistiqués, et des applications toujours plus ingénieuses, il devient réellement difficile de s’en séparer.

Cette addiction a été conceptualisée sous le terme de nomophobie. Le mot est une contraction de «no mobile phobia», signifiant cette angoisse aiguë à l’idée de perdre son téléphone mobile ou encore l’incapacité à vivre sans. Les symptômes du mal iraient de la crise de panique en cas de batterie à plat au désir obsessionnel et persistant sur le long terme d’avoir toujours son appareil avec soi…





Des règles s'imposent : 

- Tous les téléphones doivent être remis aux parents au moment du coucher,

- Pas de téléphone pendant le repas, ni dans la douche,

- Si les tâches ménagères ne sont pas faites, un jour sans téléphone,

 

Nous ne pouvons pas nous déconnecter totalement de toute cette technologie qui nous profite, nous permet de faire les choses plus facilement et plus rapidement, mais ne nous y perdons pas. Cela peut très vite devenir le centre de toutes nos occupations au point de délaisser d'autres choses importantes : les échanges avec les autres, des activités extérieures...

 Une association en Amérique et d'autres marques en ont bien conscience et invente un nouvel art de vivre numérique.

Quand une marque en appelle à la déconnexion

 

Signe d’époque : une publicité récente pour la barre chocolatée Kit Kat met en scène le discours de la déconnexion volontaire… «Le monde entier devient une immense zone Wi-Fi», explique l’annonce, qui ajoute : «jusqu’au Mont Everest», désormais connecté lui aussi ! D’où la proposition d’un «break», d’une pause au sein d’une «free no Wi-Fi zone» de quelques mètres carrés, telle que celles mises en place en janvier 2013 à Amsterdam et Amstelveen aux Pays-Bas. Une pause dédiée à la «vraie conversation», à «la lecture d’un bon vieux journal» et bien sûr à la consommation de Kit Kat en toute tranquillité, c’est-à-dire totalement déconnecté.

 



L’association Reboot organise aux Etats-Unis une fois par an le «national day of unplugging». Sa dernière édition s’est déroulée le 1er et 2 mars 2013. Photo téléchargée par un des signataires californien sur le site de l’association.





Déconnecté, mais pas trop. Comme toutes les bonnes choses, il ne faut pas en abuser. Connaître les extrêmes et fixer des limites, un code de bonne conduite à suivre.

MEETIC (dans ETUDE DE CAS)

Que trouverons-nous au bout du fil ? une belle rencontre ou une belle arnaque ?

http://www.jadeshopping.com/images_jade/fiche_meetic.jpg



Meetic.fr est un site européen de rencontre en ligne pour célibataire. L’inscription et les recherches sont gratuites, l’offre payante permet d’utiliser le chat, consulter/envoyer des mails, consulter d’autres profils de manière illimitée, etc.

La société Meetic a été créée en 2001 et la mise en ligne du site s’est faite en 2002. En 2008, Meetic lance Meetic Affinity (successeur de Ulteem). 



bon

 

Lorsqu'on se rend sur un blog (ici) parlant de ce site de rencontre et qu'on lit tous ces commentaires, il faudrait être fou pour tenter l'expérience. Mais pourtant beaucoup se laissent embarquer dans cette aventure.

Sont-ils désespérés à ce point ? Sont-ils peut être manipulés ?

Comment ne pas se laisser tenter en lisant les affiches suivantes lorsqu'on est célibataire ?


• Les 4 nouveaux prints de Meetic, créés par DDB Paris. 


llllitl-meetic-publicité-print-amour-site-de-rencontres-homme-femme-ddb-paris-été-vacances-buttes-chaumont-parc-monceau-bretagne-plage-juillet-2012 llllitl-meetic-publicité-print-amour-site-de-rencontres-homme-femme-ddb-paris-été-vacances-buttes-chaumont-parc-monceau-bretagne-plage-juillet-2012
llllitl-meetic-publicité-print-amour-site-de-rencontres-homme-femme-ddb-paris-été-vacances-buttes-chaumont-parc-monceau-bretagne-plage-juillet-2012 llllitl-meetic-publicité-print-amour-site-de-rencontres-homme-femme-ddb-paris-été-vacances-buttes-chaumont-parc-monceau-bretagne-plage-juillet-2012


Témoignage d'une personne qui s'est faite avoir sur ce site de rencontre