CYBERDEPENDANCE (en construction)

 Cyberdépendance : l'addiction du siècle

Tout ce qui est contenu dans cette page est une compilation de plusieurs sites concernant le sujet de la cyberdépendance. J'ai rajouté des illustrations pour égayer un peu le texte.

A la fin, vous trouverez ma réflexion. 

Entretien entre 2 psychiatres et l'observatoire Terrafemina

L’addiction sans toxicomanie

 

L’addiction sans toxicomanie 


Psychiatres et addictologues à Paris, les docteurs Dan Véléa et Michel Hautefeuille ont co-écrit Les addictions à Internet publié aux éditions Payot,  pour mieux identifier les différentes formes de dépendance à Internet.


Terrafemina  : Comment peut-on être accro sans drogue ?

D.V. : L’addiction sans toxicomanie commence dans les dépendances naturelles : la dépendance à la mère ou la dépendance à la masturbation par exemple. L’addiction comportementale a été théorisée en 1945, pour les accros au travail. Dans toute addiction, la réaction du cerveau est la même : le comportement ou le produit en question envoie des charges de DOPAMINE, molécule du plaisir, et de SEROTONINE, deux substances toujours impliquées dans les phénomènes de dépendance.



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TF : Les comportements des adolescents sur Internet inquiètent les parents. Mais est-ce justifié ? N’est-ce pas le même débat que pour les « télévores » dans les années 90 ?
D.V. : Il faut faire attention et rester cohérent sur ces questions. En tant que spécialistes, nous ne devons pas dramatiser ni banaliser ces comportements. Certains jeunes présentent une fragilité dans la construction de leur moi, et dans leur processus identitaire, c’est un terrain propice à la dépendance. Il y a aussi des gens qui n’avaient aucune prédisposition mais qui tombent dedans à force de pratiquer. L’addiction est souvent la manifestation d’un dysfonctionnement de la relation parents/enfants, il est essentiel de maintenir la communication et le lien familial pour éviter ou reconnaître ces problèmes.



Reconnaître la cyberdépendance

 

Reconnaître la cyberdépendance 


Comment peut-on identifier un comportement addictif ?








Il y a un facteur très révélateur : le temps. Si votre fils passe plus de 5 heures par jour, voire toute la nuit sur son ordinateur, il faut peut-être y regarder de plus près.

Le deuxième facteur est l’intensité de ce comportement. S’il ne fait que ça, se replie sur lui-même et se désintéresse du monde réel, on peut s’inquiéter. Il y a là certainement une souffrance à prendre en compte.

Ensuite une addiction à Internet peut entraîner des troubles de la personnalité et des troubles du sommeil que l’on peut repérer.

 

Être cyberdépendant : est-ce un vrai problème ?

 

Selon l’OFCOM, autorité de régulation des télécoms au Royaume-Uni, ce type de dépendance touche tout particulièrement les utilisateurs de smartphone, 81% d’entre eux gardant par exemple leur mobile allumé en permanence, jusqu’au lit – même si c’est peut-être juste pour sa fonction «réveil matin»… Plus inquiétant : ce seraient les jeunes, voire les très jeunes les plus touchés, à l’instar des Coréens du Sud de 12 à 15 ans, dont 11% de la population serait atteinte de «nomophobie»…

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Population en Corée du Sud en 2012  : 50 millions

11 % représente 5 500 000 personnes atteintes de "nomophobie".



Mais est-ce vraiment une maladie ? Et est-ce si grave ?

Quoi qu’il en soit, selon Roland Jouvent, professeur de psychiatrie à l’université de Paris 6, on aurait tort d’ignorer le problème.

Comme il l’explique, «une communication humaine est un échange cognitif et émotionnel. Le corps y joue le rôle d'un régulateur de l'esprit. Il envoie notamment des signaux pour le calmer. Or, les nouvelles technologies empêchent cette régulation corporelle de l'activité psychique. Elles empêchent de connaître l'état de celui qui envoie le mail. Il n'y a plus de régulation par l'émotion partagée.» Aussi, «les échanges habituels entre deux personnes sont une communication autonome, implicite, non consciente, rapide et économique en énergie, alors que les mails sont un traitement contrôlé de l'information. Les mails incessants sont dévitalisés et quantitativement inhumains. Cette saturation de l'information est cognitivement harcelante. Elle implique deux cerveaux qui s'emballent, sans frein. Et plus on est fatigué, moins notre cerveau est capable de traiter l'information, plus on se surmène. C'est un cercle vicieux qui peut favoriser le burn-out.»




«Sans portable... insupportable ?», film sur le thème de l'addiction au mobile, réalisé en 2010 par des jeunes de la maison de quartier de Goise à Niort… avec un smartphone !


Reflexion : 
. Avec tous les dossiers à rendre pour la licence et le blog à alimenter chaque jour, à chaque heure, on pourrait penser que je suis cyberdépendante ...tellement d'heure passer sur l'ordinateur....

. Nous ne pouvons pas y échapper

. Je crois que je suis une cyberdépendante en voie de guérison. Les nouvelles technologies qui ne cessent d'évoluer et rendent notre quotidien beaucoup plus agréable, on peut faire beaucoup plus de choses, plus vite..mais parfois on en fait trop. Je suis quelqu'un de très occupé et pour gérer une famille, son métier et les responsabilités que j'ai au sein de mon église, il faut avoir un bon outil pour vous aider.

Lorsque j'ai eu mon ipad pour la première fois, je ne pouvais plus m'en séparer, tellement plus simple, léger, avec de nombreuses applications qui m'aide dans mon quotidien (calendrier pour mes rendez-vous, calendrier de mes règles, une bibliothèque bien rempli, aller à l'église en emportant son ipad au lieu d'un panier lourd contenant ses écritures et cantique, c'est beaucoup mieux..., une application pour mon budget, possibilité de lire tes mails, appareil photo, caméra, la fonction note pour mes réunions, tous mes programmes de l'école et les tableaux concernant mon organisation y sont enregistrés;..et beaucoup d'autres choses encore que je n'ai pas fini de découvrir). Donc, je dormais avec, il me suivait partout où j'allais, partout. C'était la dernière chose que je voyais avant de dormir et la première que je prenais avant de me lever... J'étais consciente que ça devenait une obsession mais comment en sortir ? Il a fallu qu'il tombe en panne et le sevrage a commencé. Il est réparé depuis peu et je ne suis pas si accro maintenant....



. Je pense que c'est normal d'utiliser les nouvelles technologies pour son travail ou personnellement (j'ai organisé un voyage seul en nouvelles Zélandes pour toute ma famille uniquement par internet, je précise que je n'y suis jamais aller et que cela allait être le premier voyage en famille à l'étranger). Mais lorsque cette technologie nous attire au point de les utiliser sans que ce soit utile (professionnellement ou personnellement), cela devient de la dépendance.
Mais qu'en t-il des jeux en lignes ? ne sont-ils pas censé nous divertir ? Pourquoi beaucoup en deviennent dépendants au point de se laisser mourir car trop absorbés par l'écran ? 
(voir mon étude de cas sur "TENTATIVE DE DECONNEXION"


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